C’est la plante hôte de nombreux papillons comme la Vanesse des chardons ou Robert le diable. Les feuilles comme les fruits sont comestibles : ils peuvent être mangés crus, pliés ou roulés entre les doigts en boulette. Les feuilles d’orties contiennent des protéines foliaires en bonne quantité , une grande quantité de fer et du zinc. Elle était considérée comme le plat du pauvre. Depuis l’antiquité, l’ortie est considérée comme un hémostatique puissant. En Grèce, Dioscoride (Ier siècle) prescrivait l’utilisation de feuilles fraîches pour les métrorragies, les blessures infectées et l’application de son jus pour les saignements de nez. Elle était reconnue pour ses propriétés astringentes, antidiarrhéiques, anti rhumatismales, dépuratives, anti-inflammatoires, antalgiques, anti microbiennes, anti ulcéreuses, antianémiques, hépato protectrices, antioxydantes, hypoglycémiantes, antiallergiques, immunostimulantes, hypotensives, toniques, galactogènes. On trouve en vente des shampoings à base d’ortie pour le traitement de la chute des cheveux, des cheveux gras et des pellicules. Autrefois, les fibres d’ortie étaient utilisées pour fabriquer des cordages, des fils et des vêtements.
Le purin d’ortie est riche en azote, fer, potasse et en oligo- éléments. Il permet de stimuler la croissance, et améliore la résistance naturelle contre les ennemis et les maladies. Il sert également comme répulsif pour les insectes et permet aussi d’activer le compost. Les orties ont longtemps été utilisées pour nourrir les volailles et le bétail. C’est une plante qui indique un excès de matières organiques animales ou végétales. Elle indique également un excès de fer dans les sols et un sol hydromorphe.